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Traverser le DESERT, un vieux
rêve ! |
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Pourquoi ce voyage ? |
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L'idée m'en est venue alors que je traversais
l'Atlantique en 1994, le voilier sur lequel je naviguais
se trouvait dans les mers du Cap Vert. Portée par
les vagues, j'étais dans un autre monde, après
l'immensité de l'océan, j'ai eu soudain
envie de désert, c'est ainsi que je fis le vœu
de le traverser le moment venu. Aujourd'hui, alors que
l'heure de la retraite vient de sonner, j'ai besoin de
" larguer les amarres ".C'est vital après
ces vingt huit années au service des jeunes, des
associations. Combien de défis leur aurais-je permis
de réaliser ? Aujourd'hui, c'est du mien qu'il
s'agit, il n'est pas moindre, je le sais, mais je me dois
de le tenter.
Un nouveau voyage initiatique, quête spirituelle,
espace symbolique sans doute vers lequel j'ai besoin de
rouler pour faire la transition entre l'avant du travail
et l'après du temps libre. |
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Pourquoi le vélo ? |
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Le vélo fait partie de ma vie depuis ma plus
tendre enfance. Il ne m’a pas quittée. Il
a égayé mes plus belles vacances, seule,
entre amis ou en famille et m’a fait traverser de
nombreuses régions de France, il m’a aussi
permis de découvrir quelques îles lointaines.
J’ai aussi fait corps avec lui sur le grand chemin
de Compostelle, vers une ville du bout du monde, voie
mythique ouverte par les pèlerins venus de France.
Le vélo dans ce projet va me permettre de pousser
les frontières du quotidien pour voir l’horizon
loin, de faire aussi un pied de nez à la société
de consommation. Il n’est nullement question de
battre des records, d’ailleurs je n’en serais
pas capable mais de briser la routine, sans aucun doute,
de rencontrer des gens nouveaux, de retrouver la joie
d’être libre en parcourant les espaces…
La vitesse ne sera donc pas du voyage. |
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La viabilité du projet |
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Etre une femme :
Le projet est à peine couché sur le papier
que les remarques fusent déjà. Est-ce bien
raisonnable ? Ce sont des remarques que j'avais déjà
entendu avant le départ pour la traversée
de l'Atlantique.
Oui, je suis une femme, non pas que je manque d'audace
ou de courage mais je pense que pour diverses raisons,
il valait mieux que je sois accompagnée.
Je sais que j'entre dans une activité corporelle
qui ne va pas être évidente, que je vais
devoir vaincre la fatigue, les souffrances articulaires
et musculaires, mais je fais confiance à mon courage
et à ma volonté devant l'obstacle des montées,
de la pluie ou encore de l'incertitude de l'arrivée.
Stevenson disait que " la marche est une méthode
d'immersion dans le monde, un moyen de se pénétrer
de la nature traversée, et de se mettre en contact
avec un univers inaccessible aux modalités de connaissance
ou de perception de la vie quotidienne. Au fil de son
avancée, le marcheur élargit son regard
sur le monde, plonge son corps dans des conditions nouvelles.
"
J'en pense autant du vélo. Je l'ai vécu
sur le Chemin de Compostelle.
Sur ce parcours, j'ai aussi connu des angoisses, pourtant,
j'ai vaillamment passé les cols, voire même
réussi quelques exploits sportifs. |
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Mes motivations |
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Au départ, j'avais prévu de réaliser
ce voyage en roue libre, sans contrainte, au gré
du vent et de la route. Puis, j'ai imaginé parler
des actions de mon association les soirs à l'étape
pour financer un projet à mon arrivée pour
un groupement de femmes ou pour les enfants des rues de
Dakar. Enfin, le hasard, faisant bien les choses, j'apprends
que le prochain FSM se déroulera à Dakar.
Vaste espace de rencontre où mon ONG est chaque
fois largement représentée, je ne pouvais
que me servir de l'actualité pour intensifier mon
projet et faire connaître l'action d'un tel évènement
au public que je vais rencontrer tout au long de la route
et faire de Peuples Solidaires en association avec Action
Aid mon premier partenaire.
Outre mes motivations personnelles, ce projet en m'associant
à une organisation prend une nouvelle dimension |
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