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••• FAIM ZERO
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Campagne internationale pour le droit à l’alimentation |
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Constat |
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• 1 milliard de
personnes souffrent de la faim.
• L’Objectif du Millénaire pour le
Développement visant à réduire de
moitié la faim d’ici 2015 ne sera pas atteint.
• Le nombre de personnes
affamées est en augmentation alors qu’il
devrait diminuer.
Parallèlement, la synergie actuelle entre la crise
alimentaire et la crise financière a déclenché
un phénomène nouveau, c’est celui
de l'accaparement de terre
dans les pays du Sud et de l’Est par des entreprises
étrangères, des fonds d'investissement
et des gouvernements.
D'un côté, des pays s'emparent de vastes
territoires agricoles à l'étranger pour
assurer leur propre production alimentaire.
De l'autre, des sociétés alimentaires et
des investisseurs privés investissent également
dans des terres agricoles à l'étranger.
De ce fait, les terres arables sont de plus en plus convoitées
et privatisées.
Si ces pratiques restent incontrolées, cette "main
basse" sur les terres à l'échelle planétaire
préfigure la disparition des petits paysans et
des moyens de subsistance des populations dans la plupart
des pays du sud. |
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Définition |
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L'accaparement, c'est l'acquisition
(location,concession, voire achat) par des multinationales
ou des États de vastes zones cultivables
(au minimum 10 000 hectares, et jusqu’à des
centaines de milliers) à l'étranger et à
long terme (souvent 30-99 ans), pour produire des denrées
de base destinées à l'exportation. |
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DEFENDONS LE DROIT DES PAYSANNES
ET DES PAYSANS A LA TERRE |
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Pour y remédier, Peuples Solidaires se mobilise
aux côtés des organisations paysannes du
Sud et de ses partenaires du Nord qui luttent pour l’accès
à la terre et dénoncent les dangers et menaces
que fait peser l’accélération des
accaparements de terre.

Une CHARTE a été
adoptée à l’issu des travaux du Forum
de Montreuil en avril 2009 :
• Elle dénonce avec vigueur les politiques
de libéralisation de l’agriculture, qui conjugués
aux effets de la crise alimentaire, menacent
gravement la survivance des agricultures familiales et
paysannes et accroissent le nombre des personnes
souffrant de la faim.

• Elle constate que la terre
est aujourd’hui placée au cœur des enjeux
économiques, sociaux et environnementaux.
Deux phénomènes cristallisent ces enjeux
:celui de la concentration foncière au profit des
grandes exploitations agricoles et celui de l’accaparement
des terres agricoles par les investisseurs privés
et les Etats.

• Elle dénonce le
rôle néfaste et dévastateur de l’agrobusiness
qui accapare les terres des populations rurales et aggrave
la faim et la pauvreté. Dans ce modèle de
mono-culture intensive à vocation exportatrice,
les terres auparavant destinées à nourrir
et employer les populations locales servent à la
production de nourriture et d’agro-carburants exportés
vers les marchés internationaux.

• Elle affirme la primauté qui doit être
donnée à l’agriculture paysanne et
familiale qui associe le mieux les aspects sociaux , environnementaux
et économiques .Elle réunit
les conditions d’un développement durable
et elle a la capacité de répondre au défi
de nourrir le monde dans les prochaines décennies.

• Elle lance un appel aux
députés européens pour qu’ils
s’engagent à défendre le droit des
paysan(ne)s à la terre au Sud comme au Nord en
les incitant à soutenir les luttes paysannes pour
sécuriser l’accès à la terre
, à défendre la souveraineté alimentaire
au sein des organismes internationaux, à favoriser
la mise œuvre d’un Partenariat Mondial pour
l’Agriculture et l’alimentation et enfin à
reconnaître le rôle clef des femmes dans la
souveraineté alimentaire.
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