Nuit mouvementée. Alors que je me retrouvais sur l’Atlantique et que j’étais repartie dans mes rêves, Claude n’a pas vécu les mêmes choses.
C’est vrai que la mer qui s’abat sur la coque d’un voilier, sur une jetée ou sur un mur fait un boucan du diable. Il faut être habitué car la nuit, les éléments prennent un sens totalement différent.
Vers minuit, une heure, elle a dû m’appeler pour me dire que la mer avançait, dans mon sommeil, j’ai dû lui répondre qu’il n’y avait pas de marrée qu’elle pouvait dormir tranquille. En plus, il y avait des caravanes tout au long de cette jetée, s’il y avait eu le moindre risque, leurs propriétaires les auraient placées ailleurs. Le sommeil m’a repris mais Claude a dû imaginer un tsunami proche, elle a évacué vélo et matériel. Le matin, elle n’était pas très claire mais cela ne l’a pas empêchée de mener le train ! Elle est plus à l’aise sur son vélo que dans l’eau, ou sur l’eau plutôt, elle le dit elle-même.
Nous sommes sorties du camping comme nous y sommes entrées sans voir un être vivant. Nous avons même trouvé de l’eau courante et avons pu faire un brin de toilette.
Bon départ sans trop de vent. Nous décidons de faire les courses à Carrefour pour acheter ce que l’on ne trouve pas dans les petits supers markets espagnol. Il y a des zones commerciales qui ressemblent en plus petit à celles de France. Avec Carrefour, Décathlon, Leroy Merlin, Brico Dépôt, Mac do… et j’en passe.
Comme j’ai du retard dans l’envoie des compte rendus, nous décidons d’aller manger à Mac Do pour la connexion Internet.
Hélas, nous prenons le repas et nous nous apercevons que la Wi fi ne fonctionne pas. Je rage de m’être faite avoir.
Puis l’on repart sur cette nationale 340. Par moment, elle est épouvantable. Camions sur camions. Heureusement, ils nous respectent. Mais c’est tuant.
Nous découvrons des vergers complets d’arbres qui semblent avoir tout donné. Ils sont souvent sur une étendue de fleurs blanches, c’est très joli à regarder. A un moment, je m’arrête pour y voir de plus prêt, et j’ai la réponse, ce sont des amandiers. Après les oliviers, les orangers, les mandariniers, voilà les amandiers. Belle révision des cours de géographie.
Puis comme d’habitude, nous cherchons un camping, nous en faisons plusieurs puis nous trouvons un super camping avec plain d’étoiles mais pas très cher. Avant la réception, nous sommes guidées par un … puis les vélos à peine posés, un jeune homme surgit et demande à la personne de l’accueil de venir les voir, il y a un super vélo qu’ils n’ont jamais vu. Ce n’est pas le vélo, c’est la remorque ! Du coup, nous recevons un traitement de faveur et nous en profitons largement !!!
Arrivée sur notre emplacement, autre accueil par deux couples, un allemand et un suisse/allemand. Ils nous prêtent un adaptateur pour se brancher au raccord électrique.
On se fait des blancs de poulet/riz au curry. En dessert, mandarines chapardées sur le bord de la route.
Il en reste pour demain soir. Vous voyez que l’on ne se laisse pas mourir de faim.
Mise au point de mes comptes rendus et gros do