Mardi 19 octobre : Vallergues  Sète 67 km Cumul 1000 km

Réveil matinal car les amis des amis doivent partir travailler. Laurence, également mais à Gréoux les Bains, il y a deux heures de route.
Autour d ‘un déjeuner très convivial, les dernières discussions s’enchaînent rapidement. Puis Gérard fait l’inspection de mes bagages. Il m’en soutire avec ma complicité 2 à 3 Kg. Toujours cela que j’aurai de moins à traîner.
Dernière photo et départ sous le soleil, sans vent. Le bonheur quoi ! Mais cela ne va pas durer, 10 km plus loin il fait son apparition.
L’itinéraire n’est pas facile, il faut souvent demander sa route lorsque l’on veut prendre les plus petites.
Les derniers paysages de Camargue défilent. Encore quelques chevaux ici ou là. Plus loin une manade. Puis de l’eau, dans les fossés, ici et là. Une aigrette apparaît, on sent qu’on se prépare à un nouveau paysage.
On passe sur des voies réservées aux cyclistes, quelques fois, on découvre aussi l’envers du décor.
Le changement a lieu à Villeneuve les Maguelone, on longe les étangs et canaux. Les oiseaux de mer se font nombreux.
Repas à Vic la Gardiole sur un banc public, comme souvent cela nous arrive. On s’offre une tielle, sorte de tourte à base de poulpe, tomate et d’épices. Pas mauvais.
Les saucissons lyonnais, ne sont pas encore terminés et font toujours le régal de nos papilles.
On repart par le chemin des étangs et d’un seul coup, en passant sur un pont, on distingue la mer. Elle tire sur le vert alors que l’eau des étangs est d’un bleu franc. On prend un maximum de voies sur les bords de mer, nous ne sommes pas déçues, le paysage est grandiose et aucun touriste, nous sommes seules au monde devant la grande bleue à la plage des Aresquiers. On se photographie avec nos vélos quand un type nous appelle au secours, il a enlisé sa Renault dans les galets, il semble désespéré et nous demande de l’aide. Il me met au volant, il bricole et Claude commence par lui expliquer qu’il faut retirer les pierres. Une passante va chercher de l’aide, à 4 ou 5 personnes, nous réussirons à l’en sortir. Le pauvre, la peur de sa vie, Claude pense que c’était la voiture de l’entreprise, le chien à l’intérieur était aussi mort de trouille que le maître et tremblait comme les feuilles sous le vent.
On poursuit la route par le bord de mer mais on n’avance plus, le vent est d’une force incroyable et nous projetterait à l’eau si nous n’y prenions garde. On découvre à l’horizon des flamands roses, puis une vraie colonie qui prenait leur repas à une distance relativement proche de nous, c’était beau. Une deuxième un peu plus loin.
Sur ce même étang, un spectacle d’hommes surfant, volants. Incroyable. On ne comprend pas qu’ils n’emmêlent pas leur voile.
On laisse Frontignan sur la droite puis on doit prendre la route à 2 voies où circulent plein de voitures, heureusement que les bandes sur le côté sont larges. Et l’on arrive à Sète, les canaux nous émerveillent, le blanc des bateaux contraste avec le bleu  de l’eau et du ciel.
Détour par le syndicat d’initiative pour trouver un hébergement. On grimpe vers l’Auberge de Jeunesse des côtes à plus de 10 %, sur le Mont st Clair.
En montant, un couple de personnes nous accoste, ce sont encore des lorrains. C’est drôle chaque fois que l’on a des contacts avec des passants, neuf fois sur dix ce sont des lorrains, un gars d’Epinal ce matin, une jeune fille qui attendait sa mère de St Mihiel et ces derniers de Thionville. On attend l’ouverture à 18 heures, et nous sommes reçues comme des chiens dans un jeu de quille. Claude dira que la responsable était aussi aimable qu’une matonne. Inadmissible.
On repart.
Du coup, on a grimpé pour rien car pour pratiquement le même prix on trouve une étape hôtel.
Dorade, frite, salade devant le match Moscou/Chelsea

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