Samedi 25 décembre : Laâyoune à El Marsa (Laâyoune plage) 30 km

Ce devait être ma journée de repos, pour rattraper le temps perdu à cause du vent, je vais la sacrifier à moitié en ce sens que je reprendrai la route pour aller à la plage de Laâyoune qui se situe à 30 km.

La matinée est consacrée à du rangement, de la mise en ordre de tout le système Internet, enfin, en partie car c’est de plus en plus difficile d’accéder au site ici au Maroc alors que renseignements pris ce ne serait pas le cas en France.

Alain vient me retrouver en fin de matinée, je dois quitter ma suite d’appartement pour midi. Je continuerai le travail sur le bon canapé simili cuir de la réception ; nous assistons à une scène dithyrambique entre un grand black français d’origine camerounais qui voulait un taxi pour le conduire dans un bled perdu de la brousse mauritanienne et le réceptionniste de l’hôtel. Ce Monsieur le traite comme il n’est pas permis de le faire, j’ai rarement entendu des propos aussi désagréables. Il avait beaucoup d’argent pour payer. Il n’y avait pas de taxi pour l’emmener qu’importe, il devait lui en trouver un. Même le faire venir de Casablanca s’il le fallait. Je félicite le jeune homme d’avoir su garder son sang froid dans une situation pareil qui a duré près d’une heure trente. Je ne saurai jamais comment elle s’est terminée.

Avant de partir, nous allons manger une pizza fruits de mer dans le snack voisin de l’hôtel. Et  c’est reparti à deux cette fois.

Petit ravitaillement dans le supermarché de la ville.

On longe différentes casernes, que ce soit  à l’entrée ou à la sortie, il y en a partout.

On longe également l’Oued qui traverse la ville.  Des plantations d’arbustes sont implantées dans le sable des dunes. Je pense que ce sont des expérimentations, en tous cas c’est bien imaginé.

On s’arrête, on redémarre, on avance doucement, pédalage cool d’entrainement.

On débouche rapidement sur des dunes d’une belle couleur jaune vif. Ce sont les premières que l’on approche d’aussi prés. Photo de rigueur. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à en profiter, jeunes filles, famille, d’autres viennent sentir le sable sous leurs pieds nus. Le sable fascine pas de doute.

Contrôle à l’entrée de la ville de   El Marsa     (Laâyoune plage) et l’on prend la direction de la plage.

Nous passons devant de villages neufs, celui-ci semble habité, ce qui n’est pas le cas de tous. Les sahraouis refusent de s’installer dans la plupart de ces petites maisons neuves.

Nous atteignons la plage sous un coucher de soleil particulièrement dense. Les reflets de l’eau des vagues sont semblables à des éclats de cristaux. De nombreux marocains sont là en famille ou en amoureux rien que pour le spectacle.

Nous cherchons le camping qui devrait exister, on demande, redemande, on fait plusieurs kilométres sans le trouver. Finalement, on viendra se planter dans un terrain jouxtant un terrain militaire. Un camping car et deux tentes sont déjà installées. Le gardien nous offre pour la somme de 50 dirhams, la possibilité de dormir dans un habitacle qui aurait pu servir de pool d’animation en des temps plus favorables ! Il nous amènera aussi table et chaise, le luxe quoi ! Nous dormons à l’abri de l’humidité, sur un grand tapis, avec des chats au pied de notre lit !

C’est encore Noël ! Merci Papa Noël…

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