Francheville – Auberive

Repos le lendemain matin, et repas avec d’autres militants : les Voisins, la journaliste revient pour le départ, nouvelles photos.
Un grand merci à André pour les jours passés à nous accompagner.
Puis Freddy Bentz, un alsacien devenu « Franchevillois » fait la route avec nous jusqu’à Vienne et nous permet de sortir de la banlieue sans difficulté. Heureusement, car cela n’aurait pas été évident.
Nous arrivons rapidement sur les bordures du Rhône. Changement de décor. Le fleuve va désormais nous servir de guide.
Puis, nous circulons tranquillement sur la 86 quand deux cyclistes me font signe de prendre la voie verte. C’est avec un doux plaisir que nous l’empruntons. Sur la route, la circulation est dense, même si les automobilistes nous respectent avec une patience insoupçonnée, nous y seront beaucoup plus tranquilles et détendues. Et le Rhône, avec toute sa majesté, nous guide dans notre descente vers le sud.
Entre temps, un camping avait été repéré. Nous l’atteindrons mais avec difficultés, enfin pour moi, on se tape une montée à 10 %, j’ai l’impression de perdre ce que je venais de récupérer. Finalement, on couche à Auberive prés du Péage de Rousillon.
Heureusement, la découverte de la « saucissonnade » à la frontale me remet le moral en place et la nuit fera le reste ; Il n’y a aucune tente dans les campings et les gens dans leur caravane ou leur mobil home, nous regardent avec étonnement.

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