7 ème étape Sainte Foix l’Argentière – Francheville : 34 km

Matin frileux par la température et par ce qui se passe chez moi. Je ne sais plus si on arrive à se connecter mais je sais que je n’arrive pas à avancer beaucoup dans les comptes rendus. Je suis ailleurs.
Après un repas rapide pris chez Martine et Dominique, nous reprenons la route par le col de la Croix de Pars, 811 m.
Bernard m’emmènera la remorque en haut du col dans sa voiture et je n’ai pas honte. Je me préserve, c’est tout, je suis partie fatiguée, je n’ai pas encore récupéré.
Patrice nous accompagne ainsi que sa fille Stéphanie, Christiane et Louis de Sainsain, c’est comme cela qu’il se présente. Il a reçu un mail lui demandant d’accompagner un groupe de cyclistes, il ne sait pas très bien de quoi il s’agit mais il est là « il va nous tirer » comme on dit en jargon vélo ! Lui, on ne pourra l’oublier. C’est un gars du cru avec son accent et son dynamisme. En plus, il a la pêche en vélo.
Ne croyez pas que l’on profite de l’hospitalité des uns et des autres, nous sommes certes accueillis de manière exceptionnelle. Les rencontres sont brèves mais riches et intenses, on ne pourra les oublier. Même si on ne passe que quelques instants avec ces personnes, ce sont des temps forts de l’amitié, c’est un instant vécu dans la sincérité. On laisse les données du site, on peut continuer à échanger après. Et plus tard, il y aura une suite.
En haut du col, un jeune arrive également et Bernard est là, il nous remet un panier digne de ceux des AMAP, saucisson en plus !!!
La descente du col se fait dans le plaisir, température relativement fraîche mais nous avons les habits adéquats. Nos accompagnateurs repartent comme ils sont venus, au rythme d’un croisement, d’un village traversé.
Bientôt, nous arrivons dans la banlieue lyonnaise, il ne reste que Patrick et André qui nous accompagnent jusque chez Josette Chevaye.
Elle est là dans sa petite Twingo et nous attend au croisement de l’entrée de Francheville. J’ai bien du plaisir à retrouver Josette avec qui j’ai beaucoup collaboré dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté internationale. Sa maison est un vrai labyrinthe et nous sommes installées rapidement et confortablement.
Le soir apéritif avec la correspondante du Progrès, nous avons des points communs puisqu’elle est d’origine meusienne, qu’elle a vécu à Nancy. On rit beaucoup.
Puis nouvelle rencontre autour d’un repas reconstituant avec Jean Paul, François et Madame. Bonne soirée arrosée d’un Côte du Rhône bien relevé…

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