Vendredi 5 novembre 2010 : – Torrevieja – La Vila Joiona 84.610 km Cumul 2102 KM

Mauvaise nuit malgré le calme du camp. Mauvaises nouvelles hier soir qui m’ont perturbées dans mon sommeil.

Nous étions campées sur une terrasse au fond d’un camping à 100 mètres de la mer. Climat doux sans humidité. Ma tente sous un olivier. Les odeurs étaient agréables et provenaient d’arbres que l’on ne sait nommer ? Odeurs que l’on respirait déjà sur la route lorsque nous traversions les oliveraies.

Nous avons mangé et déjeuné sur une petite fontaine à la grande surprise d’une anglaise qui est passée raide devant nous comme si nous étions des nomades. En faite nous en sommes !

Puis départ, comme je vous le disais récemment, première côte au démarrage, sans remonte pente…

Puis fortes côtes et descentes équivalentes, schéma qui s’est répété de nombreuses fois. Nous traversons des espaces sauvages, les paysages géants avec des panoramas magnifiques. On se croirait dans les montagnes du far west pourtant nous ne sommes pas dans la Sierra.

Parfois, j’ai peur dans les descentes. Je cherche la ceinture de sécurité. Eh, oui ! Nous n’avons souvent que la place de nos vélos, c’est-à-dire 80 cm. Il y a la bande blanche, rugueuse, donc nous sommes obligées de l’éviter, à vingt centimètre des trucs lumineux. Dés fois, nous avons une glissière de protection, d’autres fois, nous avons un fossé d’un mètre voire plus. Pour peu que le vent souffle, je vous passe les détails lorsqu’un camion nous double. Il faut donc assurer, et j’assure, croyez moi. Je ne dépasse pas les 30/35 dans ces cas là.

C’est dans cette ambiance que nous atteignons Alicante vers  midi. Courses à Carrefour (parce que l’on a tout sous la main). On s’achète une paëlla, encore toute chaude et nous mangeons sur un banc dehors.

On traverse la ville sans aborder son âme. Dommage. On se retrouve rapidement sur le port, belle promenade sur des allées de marbre et cocotiers. C’est beau.

Rencontre avec des Suisses, discussion habituelle. Tout le monde comprend notre démarche mais au bout du compte, que va-t-il en advenir ? Photo souvenir. Cela fait du bien de parler un peu français.

Après la ville on découvre au loin des étendues d’eau. Ce n’est pas de l’irrigation mais  des salines sur une vingtaine de km.

Le fond de l’eau me rappelle le lac rose. Le ciel est couvert, sous le soleil prendrait-il la même couleur ?

On roule certes, mais pas de camping à l’horizon, le seul que l‘on rencontre est fermé. Je suis morte de fatigue, paierais-je les efforts de la veille ?

On se réfugie à Torrevieja. Rien à l’horizon, malgré toutes les personnes sollicitées. Une dame parlant bien français nous déconseille de coucher en sauvage (à causes des russes qui trainent partout), ce ne serait pas prudent. Elle nous donne des conseils pour trouver un hôtel. Malgré cela, nous chercherons vainement et une fois encore, ce sont les policiers qui nous donneront la bonne adresse.

Nous dormons à l’hôtel Cano et nous mangerons une assiette de Kébab bien garnie dans une cafétéria agréable. La télé allumée nous fait comprendre que le pape vient à St Jacques de Compostelle et passera également à Barcelone à la Sagrada Familla, c’est le grand branlebas pour l’Espagne !

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