Etape la plus courte depuis le départ.
Mon genou me fait souffrir la plaie est à vif et je n’arrive pas à retirer le pansement. Nous cherchons vainement une pharmacie.
On s’arrête rapidement au bord de la route pour prendre des pilules homéopathiques d’Arnica que j’ai oublié de prendre. Curieux hasard, nous ne l’avons pas fait exprès mais je n’ai qu’à tendre la main, les mandarines sont à ma portée ! Et en plus, c’est un arbre abandonné.
Plus loin, une pharmacie, j’achète des produits. J’étais partie avec le minimum, toujours à cause du poids. Je parviendrai à décoller l’ensemble mais je souffre atrocement. Je ne devais pas en mener large car Claude propose que l’on prenne le premier camping et de profiter de ce temps pour faire notre lessive tout en reposant ma jambe.
La plaie n’est pas infectée, il faut simplement qu’elle cicatrise, faut-il mettre de la gaze ou faut-il la laisser à l’air ? C’est la question que je voulais poser à mon médecin mais Stéphanie et en vacances et sa remplaçante m’a renvoyée vers un médecin espagnol. Il n’y en avait pas de service cette après midi. A cette heure, j’ai moins mal. Demain cela devrait aller.
J’en profite pour faire deux comptes rendus en retard et nous lavons notre linge en machine à laver.
L’autre jour, nous étions campés au milieu des allemands et des suisses et c’était bien sympa. Là nous sommes au milieu d’une colonie de vacances hollandaise et c’est moins drôle.
Et surprise, le gars du camping car le plus proche dépose une gamelle d’eau dans ce que l’on pourrait appeler une volière. Puis l’homme et la femme amènent trois superbes huskys. Alain serait content de voir ces bêtes dressées impeccable. Je n’en reviens pas, ils gueulent comme des loups. Leurs maîtres viennent les rechercher rapidement.
Comme je n’ai pas beaucoup de choses à raconter aujourd’hui, je vais vous parler des franchissements d’autoroutes ou des chemins de fer. C’est toujours en début ou fin d’étape, voire les deux. C’est l’horreur, des côtes à 6, 10 % alors que l’on n’est pas encore échauffées si c’est le matin ou fatiguées si c’est le soir. C’est infernal et tuant, heureusement que c’est bref, mais j’en viens à préférer une vraie montée.
Bon et copieux repas. Nous avions fait nos courses à Carrefour. Nous aurions aimé acheter du poisson, des filets pour raison de commodité. Mais nous croirez-vous si on vous dit que mis à part les poissons élevés dans des pays lointains, il n’y avait aucun poisson péché en Atlantique ou sur le secteur : nous sommes au bord de la mer ! On se rabat sur les cochonnailles, il y en a beaucoup dans les magasins…
On voulait se faire une salade de gésiers, nous n’en avons pas trouvé !
J’oubliais de vous dire, nous nous enhardissons, enfin moi surtout, mais Claude accepte.
La veille au camping San Vicent, j’étais allée emprunter des chaises chez les voisins, aujourd’hui, je suis allée récupérer une table et deux chaises dans une petite maison qui doit se louer en pleine saiso !n. Je n’arrive plus à manger par terre, à cause de mes genoux, c’est la seule chose qui me contrarie.
Avec ces éléments, c’était le top !