Réveil matinal, nous devons quitter les lieux rapidement, Maïté va manifester à 10 heures.
Petit déjeuner aussi animé que le repas de la veille.
Puis, nous allons récupérer nos vélos entreposés chez une autre militante.
Et nous partons gaiement vers d’autres univers, dés fois je me compare aux gens de la route qui vont de représentations en représentations. L’étape est brève puisqu’elle nous conduit vers Avignon.
Nous essayons de prendre les bords du Rhône que nous ne trouverons jamais, on se retrouve dans des mas important de cultures maraichères. Qu’importe, on avance.
Nous arrivons rapidement dans les faubourgs de la ville. Nous allons longer les remparts et pénétrer à la bonne porte. C’est facile. Nous avons rendez-vous à la Maison Alternative des solidarités. La rencontre a lieu vers 17 heures.
Nous la trouvons sans problème, Brigitte la Présidente ne peut être présente, mais la permanente et d’autres membres sont là pour nous accueillir ainsi que le Président de la MAS.
La presse arrive également, un journal local et France bleu.
Bonne participation et débat animé en présence de notre président qui a fait le déplacement.
Mes Amis de Pertuis ainsi que Christiane viennent assister à la causerie. On termine la soirée ensemble et on va dormir chez Jeannine Collet qui nous met son douillet appartement à disposition.
Nous y passerons la journée suivante qui est notre jour de repos.
J’essaie de me mettre à jour dans les comptes rendus, avec les réunions le soir, j’ai pris un peu de retard. J’essaie aussi de régulariser les problèmes du site avec Régis. Pas évident, tout fonctionne, mais je n’ai pas assez travaillé la pratique et le manque de temps de connexion n’arrange pas la situation. Pendant ce temps là, Jeanine fait visiter la ville à Claude. Il fait un temps glacial et un vent violent panique toute la population.
Gérard, l’Africain arrive vers 16 heures après bien des difficultés puisqu’il a eu le vent de face pendant tout son parcours. Il vient nous rejoindre depuis Gréoux, nous ferons l’étape suivante ensemble où nous irons dormir chez ses amis à Vallergues.
C’est le moment où il va découvrir sa nouvelle remorque, je ne sais pas comment lui expliquer ce que j’en ai fait, j’ai peur de sa réaction ! Comme en me la remettant mi septembre, il m’a dit qu’elle m’appartenait le temps du voyage, que je pouvais la décorer autrement, j’en ai profité. Mais je pense qu’il ne s’attendait pas à tel changement. Avec moi, il ne faut pas s’aventurer, tu le sauras Gérard.
J’entends encore son exclamation quand il découvre le résultat ! (Une expression méridionale !)
Nous dormirons chez Jeannine et nous mangerons un succulent pot au feu de poisson.