Petite nuit, mon sommeil reste trop superficiel. Partager la chambre, c’est bien d’un point de vue économique, mais ce n’est pas reposant quand on n’a pas le même rythme que son voisin…
Le rendez-vous était fixé à 8 heures pour le petit déjeuner mais, il se prendra beaucoup plus tard sur la terrasse. Alain est déjà allé prendre le sien quelque part. Rémy arrive, nous montons au 3ème étage, que c’est agréable. Le soleil étincèle de partout. La journée s’annonce belle. Adeline arrive aussi, c’est agréable de les retrouver parmi nous.
Le gars du snack est, très, très lent, nous attendrons un long moment pour que le service arrive. Les cyclistes sont récompensés, les crêpes, que je n’ose encore goûter, sont excellentes parait-il. Peux pas tout avoir, le soleil, le cadre, la compagnie et le service !
Rémy et Adeline partent voir un film au Palais des Congrès, Alain et moi en visite touristique. Le Palais Bahia pour commencer. Un joyau des siècles précédents. Quelques centaines de pièces. Des peintures partout aux plafonds, aux portes aux fenêtres et volets. Tous les meilleurs ouvriers qualifiés sont venus y travailler. Le Maréchal Lyautey l’a habité. Comme il avait froid, il s’est fait construire une cheminée. Belle découverte que cet ensemble, photos à l’appui.
Nous poursuivons par les ruines du palais de … et la chaire…. de la mosquée…. (A compléter)
Nous rencontrons un couple de touristes qui se fait photographier par Alain : Catherine et Jean Pierre. Puis une discussion s’enchaîne, comme d’habitude, je parle de ma mission. Photos et on se quitte en se promettant un coucou sur le site.
Les cigognes occupent les murs de cet ancien palais. De nombreux couples de ces échassiers animent le site et font le bonheur des touristes en matière de divertissement. C’est vrai que de par leur proximité, on peut entrevoir leurs moindres mouvements et la grâce de la femelle est remarquable.
Retour au centre ville pour une petite restauration. Nous essayons un autre restaurant. Manger un couscous légumes ne nous revient pas plus cher que si nous faisions notre popote. Finalement, le premier que nous avons consommé et qui était recommandé par le guide du routard était le meilleur. Je me rééquilibre au couscous légumes sans épices, que c’est bon de pouvoir se réalimenter !
Nous discutons avec des retraités de Cherbourg, un des Monsieur a permis la cosntruction du train minier. Nous avons une conversation très intéressante. Il nous donne pelin de conseils. Que de belles et riches rencontres avons -nous !
Nous décidons de prendre une calèche pour visiter la ville d’une autre manière. Nous la découvrons dans son ensemble et sans fatigue ! Nous traversons les grands boulevards, le Marrakech d’aujourd’hui avec ses grands hôtels. Les moyens déployés pour le festival nous font sourire, il y a même un semblant de tapis rouge aux abords du palais. Mais la distribution est quasi nulle. En plus, présenter des films sur la place au moyen de deux écrans géants, n’a aucun sens. Trop bruyant, son imperceptible, les gens ne tiennent pas debout le temps du film…
La promenade est assez agréable, le cocher met ses connaissances à notre portée, il est proche de nous, dés que l’on dit que l’on fait du vélo, les gens nous considère autrement.
Il y a de la voiture à Marrakech, de la belle voiture, même vu un humer, les types qui ressortaient de là dedans avaient des objectifs d’au moins 50 cm, ils devaient traquer la vedette.
Séance photo avec les charmeurs de serpents et tout autre amuseur public. J’y mettrai un terme rapidement, il faut payer pour tout, quand on donne une pièce, elle n’est jamais assez importante.
Ensuite, nous retrouvons nos deux amis poitevins, nous partageons un nouveau moment de plénitude sur la terrasse et admirons le coucher de soleil. Ils ont rendez-vous avec leur patron sur la place, c’est un américain, chez qui ils travaillent pendant une quinzaine de jours.
La soirée se terminera sur une terrasse d’un restaurant de la place illuminée de lumière et de personnages de toutes sortes. Les souks sont toujours ouverts. Sous la fenêtre, il existe un immense parking à vélo, motos, scooter. De quoi rivaliser avec ceux de Hollande.
Un peu d’internet et au lit, demain nouvelle étape, longue étape même.