Réveil aux aurores, petit déj’ copieux puis départ par la voie verte jusque Cluny.
Thérèse et Jean Michel nous accompagnent jusqu’à Buxy.
On partage un temps fort en amitié même s’il est court.
Cette voie verte se situe sur l’ancienne voie de chemin fer désaffectée. Les gares sont intactes, fleuries, la vie d’autrefois est présente. Celle de St Gengoult le National est encore plus vivante puisque reconvertie en station touristique avec point info tourisme et location – réparation vélo.
Je m’imagine « petite diligence sur les beaux chemins de France… », c’est un peu cela mais avec ma maison que je traîne à mon rythme.
On roule dans un couloir de verdure et nous surplombons les praires, les vignes de chaque côté de la voie. Nous passons sous de jolis ponts. Les feuilles de peuplier recouvrent le sol.
Nous sommes toujours dans la vigne, en coteau cette fois, mais la configuration du terrain n’est plus la même que celle de l’étape précédente, avec en alternance des châteaux sur les hauteurs. (Serions-nous dans les vins blancs de Bourgogne ?)
La halte de midi se fait à Taizé que nous découvrons toues les deux pour la première fois. Joli petit village typique. Que de monde pour la saison sur le site de la communauté.
Descente très pentue puis retour à la voie.
Nous croisons beaucoup de monde : cavaliers en herbe sous la conduite de leur moniteur, groupe de cyclistes.
Nouvelle sortie à Cluny pour incursion dans la ville. Nous admirons les restes de l’Abbaye sous un ciel d’azur.
Quelques kilomètres plus loin, nous devons quitter la voie verte, le tunnel du bois clair est fermé pour préserver les colonies de chauves souris. Nous reprenons la route par un col à 396 mètres.J’ai un problème de freins avec la roue arrière, j’en bave et je me crève.
On se dépêche pour arriver à Macon avant la fermeture des magasins et on trouve un vélociste sympa qui règle le problème en 5 mn. Le poids de la remorque aurait décentré le système de freinage…
Du coup, les provisions pour le repas du soir ne sont pas achetées, on passe la Saône, et de l’autre côté c’est le désert. Plus de commerçants, la nuit tombe, le camping prévu est encore loin.
Une boulangère nous dépanne, et nous décidons de squatter le camping fermé de la base de loisirs de Cormoranches. Installation rapide et repas à la frontale.
Quatre œufs sur le plat frétillaient dans la popote mais un geste malheureux les a fait valser par terre !!! (Heureusement, il nous en restait deux) On recommence en prenant plus de précautions.
On se rabat sur les pâtes.
Avec la lumière que l’on dégage, on se fait repérer, une voiture arrive tous feux allumés.C’est le directeur de la base de loisirs qui vient voir ce qui se passe. J’ai l’impression qu’il est surpris de découvrir les deux nanas. Du coup il s’excuse presque et nous dit que nous n’aurons pas d’eau et que les toilettes sont fermées.
Pas d’importance, hé, les filles, la petite pelle a déjà servi !
La nuit est bonne pour moi, beaucoup moins pour Claude, les TGV bombardent au dessus du terrain et une usine a grogné toute la nuit. Je n’ai rien entendu.
Départ rapide au petit matin pour accueillir André à Thoissey. Trésorier de la Fédération Peuples Solidaires
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