Départ à regret de ce camping 4 étoiles mais la raison l’emporte. Il faut avancer, on pense faire prendre un jour de repos demain.
Au départ, beaucoup de vent de face avec quelques belles côtes à 3 %. Mais je les passe bien.
Comme il y a du vent, il n’y a pas de nuages et la montagne est belle. Vues magnifiques entre la mer et la montagne.
Comme c’est dimanche, il y a un peu moins de circulation sur la nationale.
Cette fois, nous sommes dans la plaine fertile. Beaucoup d’orangeraies à perte de vue et de cultures maraichères. Mais cette fois les champs sont beaucoup mieux entretenus. Certaines plantations de mandarines sont en étages. Et pour une fois, les odeurs de seringa ou de chèvre feuilles ont remplacé les odeurs pestilentielles qui nous accompagnent trop souvent.
Nous sortons de la nationale pour prendre un repas rapide. En désert, je crois cueillir deux mandarines, ce sont des petites oranges navel, très délicieuses.
Devant nous, un arbre de la famille des palmiers nous fait une aubade face au vent que nous n’oublierons pas tellement c’est majestueux. Plus tard, nous arriverons bien à trouver son origine.
C’est ce qui est formidable dans notre aventure. Même quand on s’arrête dans un coin quelconque, si on observe quelque peu la nature, nous en sommes toujours récompensées.
On roule beaucoup sur la nationale, donc, on fait moins de tourisme, et nous avons moins à raconter. De plus, si je ne fais pas le compte rendu de suite, c’est plus difficile de le reprendre le lendemain.
Par contre, les fins d’étapes sont toujours délicates du fait des campings fermés, donc difficiles à trouver. Heureusement, nous avons toujours la chance de rencontrer de charmantes personnes pour nous mettre sur la route, quitte à nous accompagner sur le dernier km.
Nous arrivons dans un petit camping quelconque, on finit le poulet au curry et l’on se couche tôt, pensant avoir une nuit calme.